Aïe ça pique ! Humm c’est bon.... Qui suis-je ?

L’ORTIE bien sûr !

Connaissez vous vraiment cette plante ?

L’ortie dioïque (Urtica dioica) de la famille des urticacées, ou la petite ortie (urtica urens)
On la trouve dans les haies, fossés, jardins, décombres, prairie... 

Qui s’y frotte s’y pique !
Elle possède des poils urticants sur la tige et sur ses feuilles, de forme dentelée, possédant sur le dessus de petits poils ou aiguilles aux extrémités effilées. 
Au moindre contact, la pointe se brise en s’enfonçant dans la peau et laisse échapper un liquide urticant qui est injecté directement.
C’est l’acide formique qu’elle contient qui produit les désagréables sensations de démangeaisons et de brûlure.
Les orties abritent une grande quantité de chenilles et d’insectes utiles pour l’équilibre naturel.
L’ortie est utilisée dans de nombreux domaines : médical, culinaire, horticole. 

Les jeunes pousses d’ortie, excellentes, peuvent s’accommoder dans les soupes ; elles se cuisinent en légume, comme l’épinard, en tartes, en soufflé, en feuilletés, en cakes, dans les omelettes.
On peut utiliser l’ortie dans la préparation de sauces, gratins, gelées, dans la confection de moutarde.
On en fait de la confiture.

Munissez-vous de gants en latex et cueillez les feuilles à l’extrémité de la plante, elles sont jeunes, donc plus tendres. Une foie hachée, l’ortie ne pique plus, il est alors possible de la manger crue en salade.

En terme de saveur, l’ortie a un petit goût de verdure, assez proche du haricot vert.

Ses qualités nutritionnelles sont remarquables. En effet, l’ortie est très riche en fer, vitamine C, pro-vitamine A et son taux de protéines est très intéressant. 

Attention ! Il faut éviter de cueillir les orties au bord des routes à grande circulation ou dans tout endroit pollué.

Bon appétit !